Relecture, correction, rédaction
J’utilise le temps que vous n’avez pas, j’insère le regard distancié qui n’est plus le vôtre, je n’intègre pas de parasitage émotionnel. Je structure votre texte, j’argumente pour gagner en lisibilité et efficacité. Avec la recherche du mot juste, la minutie – certains écriront « l’acribie » –, j’apporte à votre texte le soin qu’il mérite dans le respect de la langue française.
Avant que votre « bon à tirer », pour votre plaquette publicitaire, votre brochure, votre article, votre livre, soit signé, toute ma compétence en matière de correction (orthographe, grammaire, syntaxe, ponctuation, typographie) est mise à votre service pour assurer votre crédibilité.
Vous êtes embarrassé(e) par votre correspondance privée et/ou administrative. À défaut d’un secrétaire personnel à demeure qui la tiendrait à jour, vous ôterait tout souci de retard, vous épargnerait le retour de votre dossier, car incomplet (ex. Naturalisation), de malentendus administratifs, n’hésitez pas à vous simplifier la vie en faisant appel, selon votre besoin, à mes services adaptés.
Vous avez rédigé vos souvenirs ou ils sont à l’état de notes tapuscrites en vue de les faire imprimer ou éditer (nombre d’éditeurs n’ont plus le service dédié). Un premier regard de lectrice, une relecture/correction et une mise en page dans les règles de l’art, puis des conseils avisés vous seront sans doute utiles pour mettre en valeur vos textes.
Une méthodologie
Corriger/rédiger : ce qu’ils nous apprennent
Voici l’article que j’avais rédigé pour répondre à la sollicitation du Groupement des écrivains conseils® : « Rédiger après un entretien ou corriger un document existant. »
« […] j’ai une pensée admirative pour votre équipe imaginative et sagace ; et là, plus qu’à l’ordinaire… car en plus vous m’avez mise dans l’embarras et ça m’agace.
Mettre en vis-à-vis ces deux réalités “rédiger ou corriger” reviendrait-il, et là je vais employer une métaphore de couturière – que je ne suis pas – puisque nous aussi savons si bien aligner des petits points : à bâtir ou à réparer… c’est-à-dire à ne considérer ces tâches qu’en opposition. Pas si simple.
Si je m’étais arrêtée à l’énoncé strict de votre proposition, j’aurais pu dire que mon quotidien est constitué de cette alternance : “bâtir” et “réparer” en fonction de la nature de la commande. Et pourtant, à la réflexion, les compétences à mettre en œuvre fonctionnent l’une avec l’autre comme une navette : tac-tac, tac-tac, tac-tac.
Si rédiger/bâtir, à partir d’informations éparses, requiert un savoir-faire de créativité dans la confection du patron, il nécessite la méticulosité de la retoucheuse dans l’application des règles de la langue française.
Si corriger/réparer un document transmis fait appel à cette minutie, il arrive aussi, pour des raisons de syntaxe ou à la demande du client, qu’il faille en modifier le bâti. Et là, toutes les couturières vous diront qu’il est plus facile de créer un vêtement que de le modifier.
Si, après cette réflexion, vous persistez à “binariser” ces tâches, vous allez me “contrarier”. En couture, “contrarier les fils” consiste avec l’aiguille à alterner un fil dessus, un fil dessous pour effectuer une reprise… que je vous épargnerai. Mais, qui peut donc encore douter que notre métier […] ne relève pas de la haute couture ? »
Mise en page
Pour l’anecdote, je vous livre le texte que j’ai rédigé après le travail réalisé pour mon tout premier client. Il s’agissait d’une saisie informatique de ses dix années de recherches généalogiques, d’en assurer la mise en page avec translation de lettres gothiques en caractères latins, d’effectuer des retouches de photocopies d’archives, de notes manuscrites, etc.
« Client qui vous mène en enfer, client qui vous mène au paradis »
« Lui, je l’ai rencontré pas tout à fait dans une cave, mais dans un parking souterrain. Il m’a dit : “Je voudrais que vous m’accomplissiez une prestation méticuleuse, uniquement à des fins privées.” C’était la première fois que je le voyais, en vrai. Une fois, j’avais aperçu un bel homme à barbe blanche, fort distingué, d’un autre temps… dans un journal local et dont, je ne sais par quel instinct, j’avais découpé l’article qui depuis, s’inscrivait dans le décor des petits papiers négligemment posés sur le bureau.
Notable fort sollicité, le rendez-vous suivant eut lieu dans la sous-pente d’un petit théâtre à l’italienne. Mes premiers travaux l’ont satisfait. Il s’agissait de reprendre l’ensemble des recherches généalogiques qu’il avait faites depuis des années et des années sur sa famille, dont les origines sont fort, fort anciennes. Ah ! mon légionnaire, pardon, mon aristo, prince charmant dans sa belle voiture “sport coupé”, mon premier client !
J’ai eu beau le suivre dans les petits escaliers pentus, je ne suis jamais montée au 7e ciel. Non, notre lieu provisoirement fermé, il m’a élégamment invitée ce jour-là, dans une voiture de prêt, au style voisin de la guimbarde, garée sur les bords du trottoir. Et c’est ainsi, plusieurs mois après les débuts de notre collaboration, qu’il m’a remis le solde de tout compte : un chèque, dont le montant, aux dires de ma garante, n’aurait pas couvert les services d’une lingère.
Entre l’enfer et le paradis, je me suis dit, il y a un entre-deux… la réalité. Oui, le prochain client. »
Témoignages
« J’exprime ma gratitude à Sophie Thibord-Gava pour sa collaboration à la mise en page. »
«Remerciements […] À Sophie Thibord-Gava pour sa relecture fine et impliquée.»